Faire ses semis à l’aide d’un presse-mottes
Faire ses semis à l’aide d’un presse-mottes
Écologique et économique, le semis en motte est LA bonne idée pour faire des semis de qualité sans générer de déchets...
Le semis en motte, qu’est-ce que c’est ?
Le semis en motte est une technique qui permet de ne plus avoir besoin de godets en plastique ou en terre cuite. En effet, nous allons utiliser un outil appelé presse-mottes qui va tasser le terreau afin que celui-ci puisse former des mottes résistantes et capables de retenir l’eau.
Ces mottes seront idéales comme substrat pour les semis comme pour les boutures.
Le semis en motte est une solution idéale pour ne pas stresser vos plantules. En effet, lors de la plantation, vous n’aurez pas besoin de casser la motte ou de risquer d’endommager les racines qui se prennent inlassablement dans les trous de vos godets : vos plantules seront installées directement sans risques d’être endommagées.
De plus, le nombre de manipulation est réduite, ce qui favorisera l’installation de vos plantules dans le potager. Vous pouvez aussi placer les mottes dans des pots plus grands si vous le souhaitez.
Le semis en motte, une solution idéale ?
Le semis en motte est vraiment la meilleure solution pour réaliser des semis zéro-déchet et de qualité.
C’est une solution gain de place : il permettra la culture précoce en se limitant à un espace très réduit.
En moyenne, on estime le ratio de gain de place de 1 pour les godets à 4 pour les mottes. Autant dire que c’est LA solution idéale pour le jardinier amateur qui est souvent confronté à un problème de place.
C’est une solution économique : on va utiliser 30 à 40% en moins de substrat par rapport à un semis en godets.
C’est une solution économique en eau : il y a moins d’évaporation car l’eau est quasiment tout de suite disponible pour les racines qui sont plus près que dans un godet.
Il faudra néanmoins être vigilant à l’arrosage : les mottes sont sujettes au dessèchement, il faudra donc veiller à les maintenir toujours humides. L’idéal est de maintenir la terre humide comme une éponge essorée.
Les semis ont besoin d’humidité constante pour faciliter la germination.
C’est meilleur pour la santé de vos plantules : dans un godet, elles auront tendance à faire tourner leurs racines autour du pot alors qu’avec des mottes, les racines iront directement vers l’extérieur de la motte, ce qui facilitera grandement le repiquage.
De plus, cette technique permet d’améliorer la vitesse de germination : en effet, la terre mettra moins de temps à se réchauffer que dans un pot (30 à 40% de volume de terre de moins qu’un pot à réchauffer par plant).
C’est un avantage très important, notamment pour les semis précoces.
Cette technique est très efficace : de nombreuses enseignes de jardinerie utilisent les mottes pressées pour vous proposer des plants de salade notamment.
Quelle taille de semis en motte pour le potager ?
Comme les plantes sont différentes et n’ont pas les mêmes besoins, il existe plusieurs modèles de presse-mottes, avec des diamètres différents.
De cette manière il est plus facile d’avoir un usage raisonné de son terreau : un semis de salade nécessitera moins de terre qu’un semis d’aubergine par exemple.
Certains presse-mottes peuvent même former plusieurs mottes en même temps et donc vous faire gagner un temps précieux.
le presse-motte de 38 mm est idéale pour les cultures de petites tailles, comme les salades, betterave, les fleurs annuelles, et même les cultures à repiquer plusieurs fois comme les choux, le céleri, etc.
Après 15 à 30 jours, on peut repiquer des mottes dans le potager.
Le presse-motte de 50 mm est adapté pour les plants de grandes tailles tels que les tomates, les aubergines, les courgettes, et toutes les herbes aromatiques.
N’hésitez pas à utiliser vos mottes pour faire vos boutures d’herbes aromatiques au mois d’août (idéalement un 50 mm).
Quel presse-motte choisir ?
Il existe des presse-mottes en plastiques, très peu cher, mais dont la durabilité n’est pas assurée.
L’idéal est de choisir un presse-mottes en acier galvanisé que vous pourrez utiliser à vie, ou presque. L’amortissement sera un peu plus long mais ce choix sera durable et écologique.
Quelle terre choisir pour la technique des semis en motte ?
Les semis en mottes sont très faciles à réaliser à condition d’utiliser un substrat de qualité. L’idéal est d’utiliser un terreau léger et fin, spécial semis, avec une bonne rétention d’eau.
Il faudra qu’il ait une bonne capacité de drainage afin que les racines soient bien oxygénées.
Veillez à utiliser un substrat sain pour ne pas propager de maladies à vos plantules ou, plus tard, dans votre potager. Il existe des terreaux tout prêts en jardinerie mais vous pouvez également le préparer vous-même.
Les semis en mottes sont très faciles à réaliser à condition d’utiliser un substrat de qualité. L’idéal est d’utiliser un terreau léger et fin, spécial semis, avec une bonne rétention d’eau.
Il faudra qu’il ait une bonne capacité de drainage afin que les racines soient bien oxygénées.
Veillez à utiliser un substrat sain pour ne pas propager de maladies à vos plantules ou, plus tard, dans votre potager. Il existe des terreaux tout prêts en jardinerie mais vous pouvez également le préparer vous-même.
Pour cela, il faudra mélanger :
20 L (2 seaux) de terreau universel,
10 L (1 seau) de compost (de plus d'un an),
10 L (1 seau) de terre de jardin,
2 à 3 L de sable,
2 à 3 poignées de poudre de roches,
1 à 3 poignées d'amendement calcaire.
L’idéal est de tamiser les ingrédients avec un tamis de 4 millimètres, il faut veiller à bien mélanger tous les ingrédients afin que le mélange soit parfaitement homogène.
Si vous souhaitez utiliser un mélange plus simple, prenez 70% de terreau spécial semis dans lequel vous ajouterez 30% de sable.
Comment faire la technique des semis en motte ?
Pour commencer, il est important de mélanger le terreau avec de l’eau, vous devez obtenir un mélange légèrement boueux.
N’hésitez pas à mélanger la terre avec de l’eau tiède pour éviter de vous glacer les mains en plein hiver. Lorsque vous pressez la terre, vous devez sentir l’eau suinter entre vos doigts.
- Remplissez le presse-mottes avec le substrat. Vous pouvez également faire un tas de substrat bien épais et enfoncer le presse-motte directement dans la terre et bien appuyer.
- Sortez alors le presse-mottes et racler l’excédent de substrat avec un couteau.
- Pressez-le et retirer la motte de terre de l’appareil. L’extraction des mottes demeure l’étape qui demandera le plus de vigilance : la motte est encore fragile car ce sont les racines de votre plantule qui la consolidera. Pour réussir sans encombre cette étape, faites l’extraction directement au-dessus du bac dans lequel vous allez disposer vos semis. L’idéal est de ne pas prendre trop de hauteur : 2 à 3 cm au-dessus du bac sera idéal.
- Appuyer délicatement sur la poignée d’éjection. Les mottes n’apprécient pas la brutalité.
- Un trou est formé dans la motte : placez-y une à deux graines puis recouvrez de substrat. Ne soyez pas trop généreux : l’essentiel est de placer la/les graine(s) dans l’obscurité, cependant éviter d’en mettre trop : la plantule aurait alors plus de mal à lever. Veillez à maintenir les mottes bien humides durant toute la germination. Placez-les près de la lumière, afin d’éviter que les plantules filent vers le haut, mais pas en plein soleil.
Il est fortement recommandé de ne pas préparer ses mottes à l’avance afin qu’elles ne sèchent pas. L’idéal est de les préparer le jour même de l’utilisation.
N’oubliez pas d’étiqueter vos mottes car il est facile de les confondre.
Si vous êtes adepte de la permaculture, vous pourrez planter directement les mottes dans le paillage ou dans le mulch.
Comment arroser des semis en motte ?
L’idéal est de placer les semis en motte sur un contenant à rebord : ainsi il suffira de remplir le contenant d’eau et la motte sera humidifiée par capillarité.
L’idéal est de remplir 1 cm de hauteur à chaque arrosage.
Cette technique est idéale car elle évite que les mottes se délitent petit à petit. Préférez toujours arroser peu, mais plus souvent, c’est la clé du succès.
très intéressant reste a tester
richard le