jardin pluie

Les jardins de pluie ou comment gérer ses eaux pluviales…

Les jardins de pluie ou comment gérer ses eaux pluviales…

La récupération de l'eau de pluie est une excellente démarche pour tous les jardiniers, elle permet d'arroser de façon économique son jardin avec une eau douce et tempérée. Des aménagements simples à réaliser sont aussi possibles pour gérer les eaux pluviales du jardin ou des toits...

Avant de creuser une mare, il est possible de créer des zones humides temporaires.

En fonction de la quantité d'eau à gérer et de l'aménagement choisi, ce sont des « jardins de pluie », des « noues » ou des « fossés humides »

Le jardin de pluie favorise la biodiversité !

Ces milieux de vie ont la capacité de rafraîchir leurs alentours, et ils favorisent la biodiversité. Sans eux, on assiste à la disparition de nombreuses espèces parmi les amphibiens mais aussi des insectes, oiseaux ou petits mammifères qui en dépendaient (chaîne alimentaire).

Le jardin de pluie intègre, dans le jardin, la gestion des eaux de ruissellement ou de récupération (petite toiture, des terrasses et autres petites surfaces imperméabilisées).

C'est souvent une dépression dans le sol et dans un point bas.

Cette zone est le plus souvent sèche. Cet aménagement est préféré en présence d'enfants car il n'y a jamais d'eau qui stagne (pas plus de 48h).

Une distance de 4 m au moins de l'habitation est nécessaire pour éviter les infiltrations. Il faut éviter également les zones où sont enterrés des câbles ou des canalisations.

Cet espace composé d’une légère dépression est comblé par un mélange drainant (ou pas) en fonction de la structure et texture du sol.

Il faut vérifier que le sol absorbe correctement l’eau pour éviter toute stagnation de plus de 48 heures.

Si le terrain n’est pas assez drainant, il faut ajouter sable ou gravier (sauf s'il est argileux).

Cet aménagement de jardin est de forme plus longue que large.

Végétaliser le jardin de pluie

Le choix des plantes est important, il se fait en fonction de l'exposition de la zone, des plantes locales proposées et du goût de chacun :

  • Arbres et arbustes : saules, aulne glutineux, frêne, bourdaine...
  • Prairies humides riches en éléments nutritifs : houlque laineuse, agrostide rampante, cardamine des prés, renoncule rampante, oseille des marais…
  • Prairies humides pauvres en éléments nutritifs : molinie bleue, agrostide des chiens, renoncule flammette…
  • Prairies à hautes herbes ou de berges régulièrement inondées, de bassins ou de noues: ortie dioïque, iris des marais, menthes aquatiques, salicaire, reine des prés, prêles roselières.

D'autres aménagements de zones humides

La noue est une zone humide temporaire de grande surface.

Elle permet de capter et de stocker momentanément les eaux de pluie de la zone.

En cas d'orage, elle permet de diminuer la quantité et la vitesse de ruissellement. La noue est un fossé large, peu profond et plus ou moins drainant. Elle est obligatoirement végétalisée voir plantée d'arbustes.

Enfin, la noue est un élément d'aménagement paysager (séparation entre des espaces, matérialisation d'une zone infranchissable, avec ou non un élément de franchissement...).

Le fossé humide lui est moins large et peut être plus profond qu'une noue. Il achemine les eaux vers d’autres points de récupération ou de stockage tout en participant activement à la gestion des eaux pluviales.

Le faux dicton :
« Il y a un fossé entre noues quand tu rigoles ou que tu inondes ton jardin de pluie de tes larmes »

Le podcast jardin dédié au sujet

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