Les arbres (plus de 7 m) sont idéalement conduits en forme libre, c’est-à-dire sans taille sauf la taille de sécurisation.

Toutefois, en milieu urbain et dans les espaces verts des communes ou des entreprises, ils subissent une taille de structuration.

La taille en tête de chat

La forme en « tête de chat » est la plus utilisée.
Après 2 à 4 ans, une taille drastique enlève sur les moignons tout le bois nouveau : ce sont des arbres sur des arbres !
Ils ressemblent à des arbres nés de graines avec un énorme tronc qui remplace leurs systèmes racinaires, et en pousses très serrées (comme un semis naturel).
Ce déchet de taille est souvent broyé puis sert de paillage ou est transformé pour une valorisation en chauffage (plaquettes…).
Cette taille sévère est à vie et coûte très chère si on fait appel à un prestataire professionnel.

Rattraper une taille en retard ?

On peut toutefois revenir en arrière… si ce n’est pas trop tard !
Il faut revenir sur 1 à 2 nouveaux rameaux poussant vers l’extérieur.
Les autres sont coupés à ras.

Pendant plusieurs années, il faudra privilégier les rameaux laissés.
Ces derniers deviendront des charpentières qui limiteront fortement la concurrence de nouvelles pousses … qui ne se développeront plus une fois un équilibre atteint (harmonie du houppier, harmonie de port).

Si les nouveaux rameaux ont un port dressé (fonction de l’espèce ou de la variété), il faut couper la pointe (le chef) et la rabattre sur une branche dressée et dirigée vers l’extérieur. Cette dernière prendra le rôle du chef.

Toutefois, si le rognage est fait depuis de nombreuses années, revenir en arrière est souvent impossible.
Les rameaux peuvent avoir une base plus large que la branche qui porte le moignon.
Il y a des risques de casses !